Prix Michel-DumontLes Prix Duceppe
Spectacle de l’année

Mise en ScèneLes Prix Duceppe
Édith Patenaude

Prix Béatrice-Picard
(Interprétation)
Les Prix Duceppe
Julie Le Breton

Texte Maude Laurendeau

Dramaturgie Annabel Soutar

Mise en scène Édith Patenaude

Assistance à la mise en scène Caroline Boucher-Boudreau

Décor Patrice Charbonneau-Brunelle

Assistance au décor Margot Lacoste

Costumes Estelle Charron

Éclairages Julie Basse

Conception sonore Frédéric Auger

Direction technique Normand Vincent

Directeur de la production Merissa Tordjman

Direction Technique (en tournée) Jean Duchesneau

Régie et éclairages (en tournée) Ariane Roy

Régie sonore (en tournée) Frédéric Auger

Distribution Maude Laurendeau
Julie Le Breton

Annabel Soutar

Dramaturgie

Annabel Soutar est née et a grandi à Montréal. Elle a étudié le théâtre à l’Université Princeton et obtenu un diplôme en mise en scène et dramaturgie. Sous la direction d’Emily Mann, dramaturge de renom et directrice du célèbre McCarter Theatre du New Jersey, elle développe son approche documentaire personnelle du théâtre. Depuis 1995, elle l’applique aux pièces qu’elle produit au Québec et ailleurs dans le monde. En 2000, elle a cofondé avec Alex Ivanovici la compagnie de théâtre documentaire Porte Parole, dont elle assure la direction artistique depuis.

Annabel Soutar a écrit ou participé à l’écriture de Novembre, 2000 Questions, Santé!, Import/Export, Sexy béton, Seeds (Grains), The Watershed (Le partage des eaux), Fredy et la série L’Assemblée. Elle a également agi en tant que dramaturge auprès de Christine Beaulieu pour J’aime Hydro, de François Grisé pour Tout inclus et de Maude Laurendeau pour Rose et la machine. Elle accompagne actuellement les comédiens et auteurs Marie-Joanne Boucher et Jean-Marc Dalphond sur Projet Polytechnique qui verra le jour en 2023. Grâce à son travail et à celui de Porte Parole, Annabel a contribué à mieux faire connaître le théâtre documentaire au Québec et au Canada, qu’elle voit comme un espace de dialogue démocratique autour de grands enjeux de société.

Édith Patenaude

Mise en scène

Finissante du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2006, Édith Patenaude s’est aussitôt lancée dans la création. Avec Les Écornifleuses, dont elle assure la direction artistique pendant dix ans, elle développe un territoire de création libre. Au sein de cette compagnie de Québec, elle écrit notamment Barbe Bleue et La maison dans la forêt s’est allumée, Le monde sera meilleur et, avec Jocelyn Pelletier, Disparaître ici. Elle signe la mise en scène de leur troisième production, L’absence de guerre. Créé au Théâtre Premier Acte et repris au Trident et à la Licorne, le spectacle lui vaut le Prix de la mise en scène des Arts et de la Culture de Québec.

Édith Patenaude reçoit en 2016 le Prix de la critique de l’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) section Québec pour sa mise en scène de 1984, l’adaptation du roman culte présentée au Théâtre du Trident et au Théâtre Denise-Pelletier. L’AQCT la récompense l’année suivante d’une nomination pour son travail de direction sur Far Away et la couronne du prix de la meilleure mise en scène à Montréal pour Mes enfants n’ont pas peur du noir. Édith Patenaude collabore de plus à la création du iShow et de Straight Jacket Winter, codirige Post Humains, monte Invisibles et adapte le démesuré Titus, d’après Shakespeare, dont elle signe la mise en scène, spectacle présenté au LANTISS et au Théâtre Prospero, en 2017 et 2018.

Également comédienne (Vertiges, Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges, Inès Pérée et Inat Tendu, Selfie, Tout ce qui tombe, Scalpés), elle assure la direction artistique du Jamais Lu Québec de 2012 à 2015 et est artiste associée au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui depuis janvier 2019.

Créatrice audacieuse et prolifique, elle dirige en 2020 les nouvelles créations de Dany Boudreault (Corps célestes, au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui) et de Steve Gagnon (Les étés souterrains, un monologue livré par Guylaine Tremblay, à La Licorne). À l’automne 2021, la metteure en scène monte le classique d’Arthur Miller Les sorcières de Salem au Théâtre Denise-Pelletier et Un ennemi du peuple d’Henrik Ibsen au TNM.

Édith Patenaude signait en 2018 une première mise en scène chez Duceppe, celle d’Oslo de J.T. Rogers. Elle y dirige également les spectacles Rose et la machine, de Maude Laurendeau, à l’automne 2021 et Pétrole, de François Archambault, au printemps 2022.

Maude Laurendeau

Texte et interprétation

Diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2004, la comédienne Maude Laurendeau amorce en 2018 dans une première expérience d’écriture dramaturgique avec Rose et la machine, un récit documentaire où l’autrice raconte son parcours semé d’embûches après le diagnostic d’autisme de sa fille.

Avec cette pièce, Maude Laurendeau renoue avec la compagnie de théâtre documentaire Porte Parole et sa directrice artistique Annabel Soutar, qui lui confiait en 2008 l’un des rôles principaux dans Sexy béton. Trilogie sur l’effondrement du viaduc de la Concorde à Laval, Sexy béton a tourné aux quatre coins du Québec jusqu’en 2011.

Au théâtre, on a aussi applaudi Maude Laurendeau dans plusieurs pièces dont Théâtre extrême de Jean-Guy Legault ainsi que dans L’oratorio de Noël de Michel Tremblay mise en scène par Serge Denoncourt.

Bien connue du petit écran, en particulier pour son interprétation de Victoria Maillard dans la populaire série Yamaska et celle d’Anaïs Manning dans la grande fresque historique Nos étés, elle fut de la distribution de nombreuses autres téléséries parmi lesquelles Grande Ourse, Minuit le soir, Pure Laine et, plus récemment, District 31 et Vertige.

Au cinéma, elle brille dans trois films sous la direction de Luc Picard. Elle était ainsi de la distribution des Rois mongols, incarnait la belle Lurette Riopel dans Babine et retrouvait ce merveilleux personnage dans Ésimésac, ces deux derniers longs-métrages étant inspirés de l’oeuvre de Fred Pellerin.

Julie Le Breton

Interprétation

Depuis plusieurs années, la remarquable comédienne Julie Le Breton foule les planches des plus grands théâtres en plus de camper d’importants personnages au cinéma et à la télévision.

Au petit écran, nous avons pu la voir dans Minuit le soir, Hommes en quarantaine, Ciao Bella, Rumeurs, Watatatow, François en série, Nos étés, Mauvais karma et Les hauts et les bas de Sophie Paquin. Elle interprète Julie dans Les beaux malaises, rôle pour lequel elle a gagné plusieurs prix, ainsi que Délima dans la nouvelle mouture de Les pays d’en haut.  En 2017, elle faisait partie de la télésérie Plan B, du réalisateur Jean-François Asselin, et personnifie Jacinthe Taillon dans la télésérie Victor Lessard. En 2019, elle tient le rôle principal de la série Épidémie à TVA et fait partie de la distribution du Bye Bye 2019. En 2020, elle est de retour dans son personnage de Julie dans Les beaux malaises 2.0.

Elle a également brillé au théâtre, entre autres dans Huis clos, La fureur de ce que je pense, Marie Tudor, Les liaisons dangereuses et Les trois mousquetaires. En 2017, elle faisait partie de la distribution de Huit, pièce mise en scène par Mani Soleymanlou, à la Place des Arts, et de Vol au-dessus d’un nid de coucou au Théâtre du Rideau Vert. Elle joue également la protagoniste dans La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé au TNM en 2019 et prend part à la pièce Corps célestes au Théâtre d’aujourd’hui en 2020.

Au grand écran, elle a joué dans une vingtaine de courts et longs-métrages. Son interprétation de Lucille Richard dans Maurice Richard lui a valu une nomination au concours des prix Jutra et le prix Génie dans la catégorie interprétation féminine pour un premier rôle. Nous l’avons aussi vue dans Cadavres du réalisateur Érik Canuel, Une vie qui commence de Michel Monty, Starbuck de Ken Scott, et Le Bonheur des autres de Jean-Philippe Pearson. Elle a touché le cœur du Québec avec son interprétation de Lucie dans Paul à Québec de François Bouvier. En 2017, Julie était de la distribution du film De père en flic 2 et Quand l’amour se creuse un trou. Plus récemment, elle fait partie de la distribution des films Tu te souviendras de moi d’Éric Tessier et Au Revoir le Bonheur de Ken Scott.


Si les défis de la parentalité sont multiples, un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA) vient les décupler. À l’annonce de ce verdict, Maude cherche à comprendre et à soutenir sa fille. C’est alors qu’elle réalise rapidement que d’énormes difficultés se dressent devant elle. Avec lucidité et tendresse, Maude documente les failles du système de santé, puis celles du système éducatif.

Quelle sera la place de son enfant dans cette machine?

Plus d’information

Un regard ouvert sur la différence

En documentant sa recherche exténuante de ressources et les interminables listes d’attente, Maude prend conscience des limites du système. Et peu à peu, elle prend aussi la mesure de ses propres limites. Comment écouter et comprendre sa fille? Comment l’aider tout en acceptant sa différence? Que peut-elle apprendre de cette différence?

Depuis quelques jours, j’te regarde différemment. C’est comme si mes lectures te dépossèdent de tout ce que j’aime de toi. Comme si ton trouble te dicte chacun de tes gestes, te résume, t’avale. Même mes souvenirs sonnent faux.

Défricher le terrain d’un spectre méconnu

Sur son chemin, Maude Laurendeau rencontre une foule de spécialistes, de parents d’enfants autistes et de proches, tous.tes campé.e.s par la comédienne Julie LeBreton. Peu à peu, à force de discussions et de questionnements, mais aussi tout simplement en vivant chaque jour avec Rose, une forme de compréhension et d’acceptation s’installe. Après le choc initial et le tumulte d’émotions provoqué par le diagnostic, les particules en suspension retombent. Tout doucement, derrière la bête noire du TSA, Maude retrouve son enfant.

Avec ma fille, à partir d’un moment, j’ai accepté que ce n’est pas moi qui la tiens par la main pour l’emmener quelque part. C’est elle qui me montre son chemin et qui m’apprend à son rythme.

Un appel au changement des perceptions sur l’autisme et la neuroatypie

Poussée par la nécessité de faire bouger les choses, Maude se met à écrire. Elle prend d’abord parole pour dénoncer les lacunes de nos infrastructures, puis, peu à peu, l’urgence se transforme en un désir profond : celui de montrer la réalité vue de l’intérieur et de faire évoluer les perceptions sur l’autisme de manière significative.

Le film suit le développement de la pièce de théâtre documentaire Rose et la machine de Maude Laurendeau, produit par Porte Parole. Jérémie Dufour a suivi l’équipe de création jusqu’à la soirée d’ouverture en novembre 2021.

  • Gagnant du prix du meilleur scénario au festival CinéMEC
  • Sélectionné au festival Cine Paris Film Festival

Spectrum Productions est une organisation caritative basée à Montréal qui offre des opportunités aux créateurs autistes dans le domaine du cinéma, de la production médiatique et des arts.

Dates de la tournée

Rivière-du-loup

21 mar 2024

Salle Alphonse-Desjardins

Rimouski

23 mar 2024

Salle Desjardins-Telus

Ste-Thérèse

4 avr 2024

Théâtre Lionel-Groulx

Amos

9 avr 2024

Théâtre des Eskers

Rouyn-Noranda

11 avr 2024

Théâtre du Cuivre

Val-d'Or

13 avr 2024

Théâtre Télébec

Terrebonne

16 avr 2024

Théâtre du Vieux-Terrebonne

Salaberry-de-Valleyfield

20 avr 2024

Salle Albert-Dumouchel

Ottawa

25 - 27 avr 2024

Centre national des arts (CNA)

Porte Parole aimerait remercier les donateurs suivants pour leur appui.

Conseil des arts du Canada / Canada Council for the ArtsConseil des arts et des lettres du QuébecConseil des arts de Montréal